jeudi 19 juin 2008

Quatre-vingt-cinquième message.


Comme vous vous en doutez, si je ne m'intéresse pas au football, en revanche les histoires d'amour des autres me passionnent. Pas une seule fois, je n'achèterai la presse à scandales, mais que mon regard croise un seul de ces magazines chez le coiffeur ou dans une salle d'attente et je me jette dessus.

Heureusement, mon I-Book et l'Internet sont là pour assouvir mon vice ! C'est ainsi que me mettant au courant de l'actualité sur Yahoo, j'ai appris que l'entraineur de l'équipe de France Raymond Domenech avait demandé la main de son amie Estelle Denis, le soir même de la défaite face à l'Italie. J'étais sidérée.

Apprenant cette nouvelle, j'ai tenté de me mettre à la place de cette jeune femme. Je m'imaginais face à des millions de téléspectateurs et entendant cela. Je pense que j'aurais été morte de honte d'avoir été ainsi instrumentalisée.

Mais bon, cela ne risque pas de m'arriver. Je ne me vois pas sortir avec un type aussi vieux, ni même avec un communiste, ou un joueur de football. Or, je crois savoir qu'il est les trois. Je suis plus exigeante qu'Estelle Denis. A moins que je n'aie pas les mêmes goûts, ou dégoûts.

Au passage, je conspue ces médecins et autres arracheurs de dents qui, tentant de se faire passer pour des gens cultivés, s'obstinent maintenant à laisser à notre disposition des magazines d'arts au lieu des traditionnels Paris-Match ou Closer avec lesquels on pouvait s'instruire.

C'est peine perdue, on ne peut être dentiste ou médecin et cultivé et sensible. Pas plus qu'on ne peut être entraineur de football et délicat.

mercredi 18 juin 2008

Quatre-vingt-quatrième message.



Me voici de retour et je ne m'arrête plus ! Je tenais à vous informer qu'à partir du cent-unième message, je donnerai des titres à mes messages. N'est-ce pas une information captivante ? Plus que seize messages aux titres abscons.

Ensuite, vous noterez qu'afin de ne pas déroger, j'ai illustré le message précédent d'une petite vidéo dérobée sur youtube.fr. Pourquoi cette vidéo seriez vous tenter de demander ? Evidemment parce que la demoiselle est chaussée de sandales. Mais aussi parce qu'elle est au volant et que j'adore conduire.

Le plus amusant est que lorsque j'ai tapé "sandals + car" sur youtube, j'ai eu le droit à un grand nombre de ces vidéos. Celle-ci m'a semblé la moins pire. J'ai aussi pu constater que parmi les "vidéos similaires" que me proposait ce service dans une petite fenêtre à droite, certaines étaient intitulées "pedal pumping".

Curieuse comme le sont toutes les femmes, j'ai visionné ces vidéos parce que je voulais savoir. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'ils 'agissait simplement de demoiselles appuyant sur la pédale d'accélérateur d'une voiture. Moi, qui un peu honteuse, m'apprêtait à regarder quelque scène torride que mes années passées dans un établissement catholique ne m'avaient pas préparées à voir, je n'ai eu droit qu'à de banales scènes de conduite.

La plupart du temps, ces vidéos montrent une nunuche blonde, un peu comme moi, ne parvenant pas à démarrer sa voiture. Et la voici qui s'agace, continue et persiste à actionner son démarreur en appuyant sur l'accélérateur. Si plus jeune, alors que j'apprenais à conduire et que mon père était à mes côtés, j'avais osé agir de la sorte, j'aurais eu le droit à un péremptoire : "arrête tu vas noyer le moteur, attends un peu".

Les larmes aux yeux, je me suis mise à plaindre ces pauvres demoiselles qui n'ont pas de papa près d'elles pour les aider dans l'apprentissage de la conduite. J'espère que les messieurs qui visionnent de telles vidéos auront eu la même réaction que moi. Je n'en doute pas un seul instant.

Quatre-vingt-troisième message ...



Me voici de retour ! Je n'avais pas abandonné mon cher blog. J'espère que je vous ai un peu manqué ? Les statistiques fiables de ce blog m'indiquent qu'il y a eu en permanence entre trente et cinquante visiteurs par jour. Près de deux mille connectés sont venus en mai dernier ! Ce n'est pas mal pour un blog sur lequel je n'ai pas écrit depuis un mois et demie.

Je n'ai plus la jambe dans le plâtre alors me voici de retour à la mine. Terminé de jouer les handicapées dans les rues de Paris, puisque je suis de nouveau valide ou presque. Presque parce que je boîte toujours autant. Mais cela me donne un charme fou. J'avais lu voici déjà bien longtemps que de petits défauts physiques ou attributs, tels que des lunettes, une claudication, un léger strabisme, etc., pouvaient sembler attirants pour certains.

Avec ma jambe droite raide et ma paire de lunettes fashion, je suis sure de faire des ravages pourvu que je ne tombe pas sur un amateur de danse ou un sportif. J'en viens presque à plaindre les filles désespérément valides qui du coup, sont bien communes. On se rassure comme l'on peut. Et puis, tant que je peux mettre mes talons hauts tout va bien. Comme je l'ai toujours affirmé, je suis une fille toute simple aux capacités intellectuelles réduites, ce qui me permet de me réjouir d'un rien.

Que vous raconter ce soir ? Ma foi rien de particulier, puisque je ne suis venue ici que pour prouver que j'étais toujours en vie. L'actualité de ces derniers mois aurait pourtant pu m'inspirer bien des billets acides. J'ai bien eu quelques idées, puis happée par mes activités quotidiennes, je n'ai pas trouvé le temps de rédiger ces articles.

A quoi bon d'ailleurs, puisque pour paraphraser ce cher H16 que je lis régulièrement :

Je crois que ce pays est foutu !

dimanche 1 juin 2008

Quatre-vingt-deuxième message



Ça y est on m'a ôté mon plâtre ! C'est toujours un curieux moment ! D'abord, le bruit de la scie, la peur d'être coupée, alors que cela ne fait pas mal. Pour vous en convaincre, regardez la vidéo que j'ai mise pour illustrer l'article. Et puis, la peur de découvrir sa jambe qui est resté enfermée si longtemps. Comment sera-t-elle, maigre et couverte de poils comme celle d'un yéti anémié ?

Rien de tout cela, j'ai retrouvé ma jambe presque telle qu'elle était dans mon souvenir. Mes sentiments étaient en revanche partagés. Plus de balades dans mon quartier durant des après-midi entiers, plus de longues stations à la terrasse chauffée des cafés, tout ceci est bien fini. J'aurais du sauter de joie mais je ne l'ai pas fait.

Monde cruel du travail, me voici de nouveau !