mercredi 28 janvier 2009

Cent-trente-sixième message !


Pour la première fois de ma courte vie, je suis allée constater ce que valait mon blog sur Technorati. Mes babillages ont suscité dix réactions parmi les autres blogs. C'est bien peu. Je suis dépitée.

Mon niveau d'autorité n'est que de trois ! J'avoue ne pas savoir à quoi correspond cette "authority" mais je suppose que 3, c'est bien peu. Quant au classement, je suis 1 392 947ème ! C'est médiocre, même si une fois encore je ne sais pas sur combien de blogs s'effectue ce classement.

Mais le pire s'est produit lorsque je me suis amusée à lire les réactions des blogueurs. C'est ainsi qu'un malotru a osé me mettre en lien de la manière suivante : "une petite blonde idiote autoproclamée". Si je ne puis nier que je sois blonde et petite, il en va autrement du reste. Je ne suis pas idiote, je ne suis que naïve. C'est très différent !

La naïveté a quelque chose de charmant surtout à notre époque. La bêtise est une tare. Et puis, la bêtise est antiérotique au possible. Personne n'a envie de présenter une femme bête à ses amis. Une femme ne comprend rien et au pire croit comprendre. Une femme naïve se laisse manipuler gracieusement, c'est nettement plus charmant.

Tandis que la bêtise peut donner envie de gifler et frapper, la naïveté est désarmante. La pire des bêtises est sans doute de croire que l'on sait alors que l'on ne sait rien. Au contraire, nulle préméditation dans la naïveté qui n'est qu'éclosion spontanée. La logorrhée de l'idiote ennuie, dégoûte, et finit par donner envie de gifler, tandis qu'un babillage de naïve fut-il un peu sot peut être aussi doux à l'oreille que le chant du rossignol. On finit par vouloir tuer l'idiote tandis qu'on peut mourir pour une naïve.

Je réfute donc ce terme d'idiote autoproclamée. Si j'ai pu me déclarer idiote, c'est une erreur de ma part. Ma naïveté est tellement grande que je peux être amenée à me trouver idiote alors que je ne suis que naïve. N'est-ce d'ailleurs pas le comble de la naïveté que de se déclarer idiote alors même que le ton et les mots employés dénotent le contraire ?

Encore faut-il me comprendre. La naïveté exige finalement une grande intelligence pour être perçue.

Me suivez-vous ? Oui ? Non ? Tant pis, moi je sais que je ne suis ni idiote, ni idiote autoproclamée. Tout juste naïve et charmante et totalement désarmante.

lundi 26 janvier 2009

Cent-trente-cinquième message <>


Je vais parler pour ne rien dire. Si ce n'est pour louer la plateforme d'hébergement Blogger de me faire profiter de certaines options.

Depuis que j'ai vu que l'on pouvait changer les dates et heures de publication à loisir, je m'en donne à cœur joie. Je n'angoisse plus à l'idée que je n'ai rien écrit sur mon blog.

Bien au contraire, je jette quelques idées éparses sur une feuille de papier. Puis, une fois que je dispose d'un peu de temps, je rédige mes petits billets ridicules. Je les publie ensuite à des dates différentes, donnant ainsi l'impression d'un sérieux dont je ne dispose pas. Il faut juste que les dates soient cohérentes et le tour est joué. Plus d'erreurs, plus de longues semaines d'absence, rien de tout cela ne pourra se reproduire.

Plus de faux pas, car grâce à Blogger, je suis enfin une rédactrice efficace et zélée !

vendredi 23 janvier 2009

Cent-trente quatrième message :))


Je suis prolixe ! J'ai des tas de choses sans intérêt à raconter. J'aurais sans doute encore plus de choses à dire et à écrire, si j'en avais le temps. Las, une foule de menues activités me tient éloignée de ce blog. Mais vous constaterez que je ne l'oublie pas.

Dans les blogs que je préfère, figure en bonne place celui du psy parisien. Dernièrement son article intitulé Commémoration m'a entraînée dans une déferlante de nostalgie. Il nous explique qu'il honora de sa présence, le bicentenaire du martyre de notre bon Roi Louis le seizième, en se rendant place de la Concorde le 21 juin 1993.

Il se trouve que j'y étais ! Bien que largement plus jeune que notre cher psy parisien, je n'aurais manqué cette cérémonie pour rien au monde. Toutefois, je décidai d'y assister seule. Solitaire dans l'âme, je n'ai jamais aimé la compagnie des roycos cravatés que mon milieu et mon adresse parisienne me font si souvent rencontrer et parfois fréquenter. C'est ainsi que solitaire et anonyme dans la masse, j'étais moi aussi venue à cette cérémonie digne et touchante. Vêtue de noir, mais sans ostentation pour ne pas sombrer dans le grand guignol, je crois que j'étais vraiment très belle !

Bien que je clame mon libéralisme depuis peu, et que je ne doute à aucun moment de mes convictions, je n'abandonne pas pour autant mes spécificités. Vous ne me verrez jamais discourir d'économie. Ma vie, ce sont les livres, dans lesquels je plonge mes yeux de myope à longueur de journée.

Si je ne doute pas un instant des bienfaits économiques du libéralisme, c'est plutôt sa doctrine philosophique qui retient mon attention et m'attire. Je crois fermement au libre arbitre. Et depuis toujours, je sais que charité et solidarité sont deux mots différents. Le premier est d'essence divine et fait des merveilles, le second me semble parfois diabolique et entraîne trop souvent l'injustice et la misère.

C'est pourquoi, bien qu'auréolée de mes convictions libéralistes toutes neuves, je n'ai pas abandonné pour autant mes anciennes convictions. Je crois, que tout au fond de moi, je reste une monarchiste convaincue.

On serait tenté de me demander comment on peut concilier dans un même cerveau deux systèmes apparemment aussi antinomiques. Je répondrai simplement que moi, j'y parviens. Sans doute est-ce dû à mon imagination fébrile.

Après tout, si lorsque plongée dans un roman passionnant, je suis capable de m'identifier à des héros de papier, pourquoi ne serais-je pas capable d'être à la fois monarchiste et libérale ? L'imagination peut tout ! Alors vive le Roi et le libéralisme !

Croyez-le ou non, je suis même capable d'imaginer que mes babillages peuvent intéresser des lecteurs !

dimanche 18 janvier 2009

Cent-trente troisième message.


Plus de folies, la chronologie reprend son cours. Le cent-trente-troisième message que vous attendiez tous est là.

Aujourd'hui, je serai mystique. J'ai pu passer pour une demoiselle légère et hors du monde. Mais, je ne suis pas que cela. Marcher, solitaire, dans les avenues désertes de mon cher arrondissement en rêvassant et en entendant mes talons claquer, ne suffit pas à remplir ma vie.

Si je parais ainsi hors du monde, c'est parce que je pense au salut de mon âme. Brebis souvent égarée d'un troupeau qui ne me plait pas toujours, je confesse que j'appartiens tout de même à notre Sainte Église Catholique Apostolique et Romaine. Je ne suis pourtant ni bigote et encore moins calotinne. Tout ce qui porte mitre ou soutane, ne justifie pas forcément mon respect.

Voici quelques jours, j'ai rendu visite à mon dentiste pour une visite de contrôle annuelle. Il m'a dit que je n'avais rien et m'a assuré que j'avais de très jolies dents. Le compliment était hors de propos puisque je connais depuis longtemps la magie de mon sourire. Généralement, un seul de mes sourires suffit à déjouer toute amorce de conflit et à ranger les gens de mon côté.

Il se trouve que j'ai patienté un peu plus d'une demie-heure dans la salle d'attente de mon dentiste. Celui-ci, sans doute mû par l'argent fou qu'il gagne, et qu'il faut bien investir, se pique de s'intéresser à l'économie. C'est ainsi qu'au voisinage de divers magazines féminins et autres hebdomadaires, j'avise un numéro de Capital, qui traîne là.

Tournant les pages nonchalamment de mes jolis doigts manucurés, je survole successivement un article traitant de l'effondrement de l'audimat de TF1 puis un autre parlant de la prochaine révolution Internet.

C'est alors que mes yeux tombent sur un article révoltant en page 82, intitulé "Mon Dieu ! Que font-ils de nos églises?". J'apprends donc - dixit le journaliste- que : " Les lieux de culte n'ont pas attendu les subprimes pour connaître la crise. Cela fait des lustres que la fréquentation des fidèles s'amenuise. Alors, faute de ressources, des églises doivent être vendues et transformées en supermarchés ou en boîtes de nuit".

Je parcours l'article en diagonale et ce que je lis me désole. Mais plus encore, ce sont les photos qui me heurtent. A Nantes, il s'agit d'une chapelle transformée en restaurant. Bon, il y a pire. Après tout, je connais des abbayes qui font de jolis hôtels. Ne soyons pas plus royalistes que le Roi. Après tout, s'il s'agit de valoriser un patrimoine laissé à l'abandon, un hôtel n'est pas la pire des choses.

Le pire vient après puisque je contemple l'église de Heldmond, aux Pays-Bas, transformée en supermarché. Le chœur s'orne de rayonnages offrant des produits aux consommateurs. Puis, retour à Nantes où un projet immobilier a transformé une chapelle jésuite en logement de luxe. Il s'agirait d'un loft vendu à prix d'or. Les gens ne respectent-ils donc plus rien ?

Enfin, le pire survient en bas de la page de droite, puisque c'est à Milan, que la chapelle San Giuseppe della Pace est devenue une discothèque techno, accueillant aussi le Gattopardo Café (illustration ci-dessus).

Je suis songeuse. J'ai beau avoir mes jolis pieds sur terre, j'ai peut-être trop souvent la tête dans les nuages. D'un seul coup, je trouve que le "prince de ce monde" marque décidément trop de points. Je songe alors à un lien que m'avait donné une amie. La lecture de ce qui y était révélé m'avait marqué. Je suis vraiment troublée par la concordance entre ce qui était annoncé sur ce lien et ce que je viens de lire dans ce magazine économique.

La fin des temps serait-elle proche ? Perdue dans mes réflexions, le réel ne tarde pas à surgir lorsqu'une voix m'annonce enfin : "Mademoiselle, c'est à vous".

Que peut devenir un monde dans lequel on transforme des chapelles en discothèque et où un dentiste fait attendre une princesse ?

mercredi 14 janvier 2009

Cent-vingt-neuvième message !


Vous l'avez constaté, je n'avais pas publié de cent-vingt-neuvième message. C'était assez désolant dans pour un blog dont la qualité inégale des messages n'est compensée de justesse que par une chronologie sans faille.

Le sujet de ce cent-vingt-neuvième message n'est pourtant plus d'actualité. Lorsque j'ai voulu le rédiger, j'applaudissais des deux mains tous les événements qui nous distrayaient de la crise financière dont les journalistes nous rebattent les oreilles.

C'est ainsi qu'à l'époque, une diversion avait eu lieu. Durant quelques jours, on avait cessé de parler de la crise financière. L'actualité se focalisait sur un combat homérique. Il s'agissait alors de savoir qui de Martine Aubry ou de Ségolène Royal accèderait à la direction du parti socialiste.

J'avais applaudi des deux mains à l'irruption salutaire de ce micro-événement dans une période anxiogène. Dieu que c'était parisien de se passionner pour cette guerre pichrocoline plutôt que de s'intéresser aux vrais problèmes. La vie germanopratine reprenait ses droits, on se passionnait enfin pour des choses futiles et sans intérêts.

Il y avait des "pour" et des "contre" ; chacun d'eux rangé en factions irréconciliables. Je trouvais cela très drôle. C'était distrayant comme tout. Empathique comme je le suis, je tentais de comprendre ce qui pouvait motiver les uns et les autres à prendre parti. Certains m'ont parlé de "vision de la société" très différente.

Jusque là, tout était pour le mieux. On me distrayait, on cessait de me harceler avec des images noires de crise financière. Je pouvais continuer à jouer à la princesse au petit pois, me concentrant sur des détails infimes de ma minuscule petite vie. Je ne craignais plus pour ma survie. Les songes terribles, au cours desquels je me voyais jetée, misérable, pieds nus et en haillons, cessaient de troubler mon sommeil.

Puis un jour, la question qui dérange fut lâchée. Quelqu'un, que mon activité professionnelle m'oblige à fréquenter me demanda si je me sentais plus proche de Madame Aubry ou de Madame Royal.

J'ai tenu bon. Je n'ai pas répondu. Tout en souriant, j'ai balbutié une réponse acceptable dans laquelle j'ai tenté d'expliquer que je ne connaissais pas suffisamment les programmes de ces deux dames pour prendra parti. J'avoue que cette question m'a angoissée. Pourquoi me l'avoir posée ? Quelque chose dans mon apparence donne-t-il à penser que je pourrais nourrir un quelconque intérêt pour un sujet aussi vulgaire. Ma toute nouvelle prise de position libérale fait-elle de moi une femme de gauche ? Suis-je devenue d'un coup moins guindée, moins distante ? Sincèrement, en suis-je venue carrément à "faire peuple" ?

Le soir même, me précipitant dans ma salle de bain, plantée face au miroir, j'ai demandé : Miroir mon beau miroir, ai-je vraiment la tête d'une jeune femme capable de s'intéresser aux querelles du parti socialiste ?

J'attends encore la réponse.

samedi 10 janvier 2009

Cent-trente-deuxième message ...


En psychologie, la culpabilité est un sentiment plus ou moins diffus de commettre une faute. Nécessaire à toute vie sociale mais parfois douloureux et contraignant, le sentiment de culpabilité est l’impression de ne pas être juste, d'avoir, en imagination ou réellement, enfreint une règle, de nourrir un désir défendu ou d'avoir eu un comportement coupable face à telle personne ou telle situation. Il en naît une forte angoisse et une tendance à l'autoaccusation.

Autant vous dire que c'est un véritable "sentiment de culpabilité" qui m'a étreint lorsque je me suis aperçue que non seulement cela faisait plus d'un mois que je n'avais pas écrit d'article sur mon cher blog mais qu'en plus, je n'avais daigné ni vous souhaiter un joyeux Noël, ni même vous présenter mes vœux. Je suis décidément une bien vilaine fille !

Fort heureusement, la plateforme d'hébergement Blogger est fort bien faite. D'une part, même quelqu'un d'aussi nul en informatique que moi, s'y retrouve. Mais de plus, il est possible d'antidater des messages. Tant et si bien que j'ai pu réparer mes erreurs et ainsi, apaiser ma conscience.

Ayant un peu plus de temps, je viendrai prochainement réécrire des messages sur ce blog. Vosu aurez noté, qu'il n'y a pas de "cent-vingt-neuvième message". Il était rédigé en brouillon et je ne l'ai jamais publié. Alors, peut être le publierai-je, bien que l'actualité ait depuis évoluée. Soit, je ne le publierai jamais le transformant ainsi en message fantôme.

Soit encore, il se peut que je publie ce cent-vingt-neuvième message dans une semaine, six mois voire un an, rompant ainsi toute logique arithmétique. Je suis parfois totalement imprévisible et folle !

jeudi 1 janvier 2009

Cent-trente-et-unième message !


Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2009. Puisse-t-elle vous apporter tout ce que vous espérez. Désolée pour cette carte de voeux un peu ridicule, mais en cherchant une illustration pour cet article, je me suis aperçue que trouver une carte de voeux pour 2009 était terriblement ardu.

Ceci étant dit, peut-être que si j'ai un peu de temps, je vous proposerai très prochainement une jolie carte de voeux totalement originale et personnalisée. Car je vous avoue que je déteste un peu faire comme tout le monde.