Voici quelques temps que je n'étais pas venue. Mais il m'est arrivé de drôles de choses, aussi fallait-il que je vous les raconte.
Tout d'abord, tandis que je prenais un café sur la terrasse chauffée de ma brasserie favorite, un homme m'a souri. Et lorsque je parle de sourire, je vous parle du sourire carnassier de l'homme qui a jeté son dévolu sur vous et non d'un sourire timide ou de simple convenance. J'ai clairement vu dans son regard que je lui plaisais. L'espace d'un moment, mon système limbique a saisi le message envoyé par un mâle de l'espèce : il me voulait moi.
Jusque là, rien de vraiment intéressant vous en conviendrez. Je suis suffisamment jolie pour que ce genre de choses m'arrivent souvent ou du moins me soient arrivé suffisamment souvent pour ne pas m'en étonner. Tandis qu'au Louvre, on se précipite vers le sourire énigmatique de la Joconde, dans le septième arrondissement, on se presse pour admirer mon sourire étincelant.
Mon étonnement vient du fait que l'homme en question était un cycliste. Rassurez-vous, il s'agissait d'un cycliste dument cravaté et costumé et non d'un ersatz de coureur du Tour de France. J'ai toutefois été ébahie par tant d'outrecuidance.
Moi que mes rêves de princesse me portent à espérer quelque galant au volant d'une Delahaye vrombissante et luisante de chromes, voici que je n'intéresse plus qu'un cycliste. Triste époque.
Je n'ai daigné ni le regarder ni même lui rendre son sourire. Pour qui se prenait-il ? J'appartiens à une autre époque. Ni smartphone dernier cri, ni cycle ultraléger ne feront jamais battre mon cœur.
Tout d'abord, tandis que je prenais un café sur la terrasse chauffée de ma brasserie favorite, un homme m'a souri. Et lorsque je parle de sourire, je vous parle du sourire carnassier de l'homme qui a jeté son dévolu sur vous et non d'un sourire timide ou de simple convenance. J'ai clairement vu dans son regard que je lui plaisais. L'espace d'un moment, mon système limbique a saisi le message envoyé par un mâle de l'espèce : il me voulait moi.
Jusque là, rien de vraiment intéressant vous en conviendrez. Je suis suffisamment jolie pour que ce genre de choses m'arrivent souvent ou du moins me soient arrivé suffisamment souvent pour ne pas m'en étonner. Tandis qu'au Louvre, on se précipite vers le sourire énigmatique de la Joconde, dans le septième arrondissement, on se presse pour admirer mon sourire étincelant.
Mon étonnement vient du fait que l'homme en question était un cycliste. Rassurez-vous, il s'agissait d'un cycliste dument cravaté et costumé et non d'un ersatz de coureur du Tour de France. J'ai toutefois été ébahie par tant d'outrecuidance.
Moi que mes rêves de princesse me portent à espérer quelque galant au volant d'une Delahaye vrombissante et luisante de chromes, voici que je n'intéresse plus qu'un cycliste. Triste époque.
Je n'ai daigné ni le regarder ni même lui rendre son sourire. Pour qui se prenait-il ? J'appartiens à une autre époque. Ni smartphone dernier cri, ni cycle ultraléger ne feront jamais battre mon cœur.
1 commentaire:
Et moi qui n'ai même pas mon permis... je n'ai donc aucune chance.
Quelle tristesse.
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