Oui pour annoncer cet article j'utiliserai un nombre en chiffres et non en lettres. Tout cela pour vous dire que Wikio me dit que mon blog est classé 28217 ème. La photo n'a évidemment rien à voir avec cette nouvelle fracassante. Je l'ai juste trouvée amusante.
Les sandales sont classiques mais ce qui m'a plu, c'est la jupe que porte cette femme. On la croirait toute droit sortie d'une boutique Rodier ou Marcelle Griffon. Que sont ces marques devenues ?
Fut un temps ou la femme mariée et devenue mère prenait conscience du changement de son statut. Certes elle se voulait encore élégante mais comprenait que sa séduction devait s'assagir. En ces temps anciens, seule une femme de mauvaise vie aurait continué à s'habiller comme une "jeunette".
Le marketing soucieux de répondre à cette demande de respectabilité offrait alors à ces femmes des vêtements adaptés et plus classiques. Puis, la mode de la jeunesse éternelle balaya ce savoir-vivre et envoya a bienséance voir ailleurs si elle y était.
On expliqua alors que certains vêtements faisaient "dame". C'était l'ultime pied de nez aux convenances. Les mères voulurent ressembler à leurs filles. On vit fleurir sur les murs parisiens l'odieuse campagne de presse d'une marque de prêt à porter. On y présentait la mère et la fille vêtues de manière quasi identiques de vêtements de coton. On imagina qu'en voulant autant se ressembler, elles devenaient les meilleures amies de la terre. Et j'assistai impavide à un défilé de vieilles coquettes ridiculement accoutrées de chiffons et autres fripes.
Un jour viendra où j'aurai l'âge de porter du Rodier. Je voudrai me souvenir que lorsque j'étais adolescente je trouvais parfois les mères de mes amies bien plus jolies qu'elles.
Les sandales sont classiques mais ce qui m'a plu, c'est la jupe que porte cette femme. On la croirait toute droit sortie d'une boutique Rodier ou Marcelle Griffon. Que sont ces marques devenues ?
Fut un temps ou la femme mariée et devenue mère prenait conscience du changement de son statut. Certes elle se voulait encore élégante mais comprenait que sa séduction devait s'assagir. En ces temps anciens, seule une femme de mauvaise vie aurait continué à s'habiller comme une "jeunette".
Le marketing soucieux de répondre à cette demande de respectabilité offrait alors à ces femmes des vêtements adaptés et plus classiques. Puis, la mode de la jeunesse éternelle balaya ce savoir-vivre et envoya a bienséance voir ailleurs si elle y était.
On expliqua alors que certains vêtements faisaient "dame". C'était l'ultime pied de nez aux convenances. Les mères voulurent ressembler à leurs filles. On vit fleurir sur les murs parisiens l'odieuse campagne de presse d'une marque de prêt à porter. On y présentait la mère et la fille vêtues de manière quasi identiques de vêtements de coton. On imagina qu'en voulant autant se ressembler, elles devenaient les meilleures amies de la terre. Et j'assistai impavide à un défilé de vieilles coquettes ridiculement accoutrées de chiffons et autres fripes.
Un jour viendra où j'aurai l'âge de porter du Rodier. Je voudrai me souvenir que lorsque j'étais adolescente je trouvais parfois les mères de mes amies bien plus jolies qu'elles.
1 commentaire:
Bonjour Anna,
Cela faisait un bout de temps que je n'étais pas venu. Toujours un plaisir de te relire.
Tu m'as bien amusé avec Rodia et Marcelle Griffon. Un bon flash back dans les années 80. Je me souviens d'ailleurs tout à fait des pubs de Rodia ou une jeune femme se faisait sifler dans la rue et disait via l'accroche publicitaine "C'est quand il ne me siffleront plus que je ferai la gueule...Tout une époque...
A te lire.
Franck
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