mercredi 18 mars 2009

Cent-quarantième message !


Bigre, voici un bon moment que je n'avais pas consulté mes statistiques. Je constate que je n'ai qu'une vingtaine de visiteurs par jour.

Je trépigne et je m'énerve en me disant que c'est injuste. Puis, je me reprends en me disant qu'avec un texte par moi, je ne peux espérer mieux.

Pourtant si je laisse mon esprit vagabonder, j'aime à imaginer une foule d'admirateurs venant chaque ici, dans l'attente de mes écrits. Leurs rangs grossiraient de jour en jour. Mes admirateurs feraient des pronostics pour savoir quand je daignerais écrire. De folles rumeurs circuleraient.

On dirait que l'on a vu la fenêtre de mon bureau allumée, là-haut au cinquième étage. On murmurerait que je m'apprête à écrire. On attendrait, fébrile, ma publication. Laquelle ne viendrait pas car il faut savoir se faire désirer et ne pas donner immédiatement ce que les gens espèrent.

Je redescends sur terre, rassurez-vous. Mes rêves ne durent jamais. Je n'ai que vingt maigres visiteurs quotidiens. C'est peu mais je me rassure : j'aurais pu n'en avoir aucun !

J'imagine que mes vingt connectés valent en deux mille ?

3 commentaires:

Paul Touron a dit…

le problème, c'est le flux rss : je viens chaque jour, mais en l'absence de nouveauté je n'entre pas...

Anonyme a dit…

Ma tendre épouse,

Vous êtes tel Evra, qui se plaint d'être huer par les supporters de foot ;
sans se poser la question de la médiocrité de sa prestation,

Certe, pour ce qui vous concerne, ce n'est pas de médiocrité dont il est question, mais bien de non-prestation !

Anonyme a dit…

Mais que faites-vous Anna? La futilité réjouissante de vos délicats articles me manque. Comment vivre l'absence de ces gracieuses images de chevilles et jambes féminines dont vous égayiez votre prose? Mais j'attends surtout les allusions fréquentes à votre fragilité, à vos imperfections, chère et délicieuse boîteuse parfois sur une ou deux béquilles appuyée, adorable biche blonde aux jambes fragiles. Le souvenir de l'une de vos belles jambes plâtrée, l'autre dénudée, me laisse pantelant - que ne vous ai-je croisée alors dans une rue parisienne... revenez-vous, fût-ce entière et sautillante.