samedi 11 juillet 2009

Cent cinquante-deuxième message !


On dit que le temps guérit tout et je le crois. On imagine que les souffrances ne cesseront jamais mais tout a une fin parce que le temps nous amène d'autres joies et d'autres épreuves. Je m'attendais à aborder ce onze juillet dans un état de tristesse indescriptible et puis, rien ! Enfin rien de terrible, rien d'insurmontable, rien que je ne puisse chasser par un effort de volonté.

Les visages et les souvenirs passés s'estompent. La douleur cède sa place à une douce nostalgie. Il ya un avant et un après. Il faut bien vivre et continuer. Je me rêve pétrie de sensibilité, abimée dans la contemplation de mes malheurs, abandonnée à la contemplation morose de mes belles années perdues et voici que je me révèle être une vraie guerrière.

Et puis, je déteste parler de moi. Peu importe les batailles perdues, l'important est de remporter la guerre.

1 commentaire:

Frollo a dit…

Une femme dit, Parle nous de la Souffrance.

Il répondit :

Votre douleur est l'éclatement de la coquille qui enferme votre entendement.

De même que le noyau doit se fendre afin que le coeur du fruit se présente au soleil, ainsi devrez-vous connaître la Souffrance.

Si vous saviez garder votre coeur émerveillé devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie;

Vous accepteriez les saisons de votre coeur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs,

Et vous veilleriez avec sérénité durant les hivers de vos chagrins.

Une grande part de votre douleur a été choisie par vous.

C'est la potion amère avec quoi le médecin en vous guérit votre moi malade.

Faites confiance, alors, au médecin, et buvez son remède calmement et en silence.

Car sa main, si lourde et si rude soit-elle, est guidée par la tendre main de l'Invisible,

Et la coupe qu'il vous tend, bien qu'elle brûle vos lèvres, a été façonnée d'une argile que le Potier a imprégnée de Ses larmes sacrées.

texte de qui vous savez....

votre dévoué, frollo