Voici deux jours, je disais que je ne savais rien de l'actualité. Ce n'est pas tout à fait vrai. Je ne vis pas en recluse et les gens me parlent. Et parfois, je les entends parler entre eux. On ne peut être ermite en vivant dans Paris et en ayant une activité sociale.
J'ai donc un peu suivi les polémiques concernant messieurs Hortefeux, Polanksi et Mitterand. Cela m'a amusée à vrai dire. Pourtant, je n'attache pas beaucoup d'importance aux faits et gestes de ces personnages. Je trouve que les trois rendent hommage à ma croyance selon laquelle existerait une sorte de justice immanente.
Le premier est l'arroseur arrosé. Traquant partout le racisme, le voici qui se fait prendre la main dans le sac pour des propos que notre époque juge inacceptables. C'est vraiment trop drôle. Ses dénégations et ses piètres excuses étaient pathétiques. Je me demandais juste ce qu'il avait retiré de son expérience ?
Le second nous prouve que dans certains pays, le fait d'être connu et même reconnu ne suffit pas à vous faire échapper à la justice implacable. On pourra penser que juger des faits vieux de trente ans est inacceptables. Moi je n'ai pas d'avis sur cette question. Je souris juste en songeant à notre état qui d'un côté traque les pédophiles sur internet mais se récrie quand l'un d'eux est poursuivi. La société policière et policée touche enfin ses limites. Et la quadrature du cercle n'existe pas. Le système qui poursuit monsieur Dupont ne met plus à l'abri monsieur Polanski.
Le troisième est encore plus drôle. Le voici qui écrit complaisamment ses turpitudes quand il est auteur mais les dénie vigoureusement une fois sous les ors des ministères. Décidément les vrais auteurs passés, ceux qui sentaient le souffre, avaient plus d'honneur dans le déshonneur. Tout le monde n'est pas Sade ou Bataille.
Vous constaterez que mes réflexions ne vont pas très loin. Je n'exprime rien de vraiment original. Je m'extasie simplement face à la puissance de l'Internet. Je crois que secrètement, j'adore voir ces faux-puissants vaciller puis sombrer dans la fange ou le ridicule.
Serais-je une révolutionnaire ?
J'ai donc un peu suivi les polémiques concernant messieurs Hortefeux, Polanksi et Mitterand. Cela m'a amusée à vrai dire. Pourtant, je n'attache pas beaucoup d'importance aux faits et gestes de ces personnages. Je trouve que les trois rendent hommage à ma croyance selon laquelle existerait une sorte de justice immanente.
Le premier est l'arroseur arrosé. Traquant partout le racisme, le voici qui se fait prendre la main dans le sac pour des propos que notre époque juge inacceptables. C'est vraiment trop drôle. Ses dénégations et ses piètres excuses étaient pathétiques. Je me demandais juste ce qu'il avait retiré de son expérience ?
Le second nous prouve que dans certains pays, le fait d'être connu et même reconnu ne suffit pas à vous faire échapper à la justice implacable. On pourra penser que juger des faits vieux de trente ans est inacceptables. Moi je n'ai pas d'avis sur cette question. Je souris juste en songeant à notre état qui d'un côté traque les pédophiles sur internet mais se récrie quand l'un d'eux est poursuivi. La société policière et policée touche enfin ses limites. Et la quadrature du cercle n'existe pas. Le système qui poursuit monsieur Dupont ne met plus à l'abri monsieur Polanski.
Le troisième est encore plus drôle. Le voici qui écrit complaisamment ses turpitudes quand il est auteur mais les dénie vigoureusement une fois sous les ors des ministères. Décidément les vrais auteurs passés, ceux qui sentaient le souffre, avaient plus d'honneur dans le déshonneur. Tout le monde n'est pas Sade ou Bataille.
Vous constaterez que mes réflexions ne vont pas très loin. Je n'exprime rien de vraiment original. Je m'extasie simplement face à la puissance de l'Internet. Je crois que secrètement, j'adore voir ces faux-puissants vaciller puis sombrer dans la fange ou le ridicule.
Serais-je une révolutionnaire ?
1 commentaire:
Bonjour Anna,
Tu sais à quel point je suis ravi de lire de nouveau ta prose. C'est vrai que tu m'as appris il y a peu que tu écrivais...
Hélas Anna, je voulais juste te dire quelque chose qui va surement te peiner.. Non... Non, tu n'es pas révolutionnaire (ce qui serait le comble pour une Comtesse..)
Non, désolé... Tu es juste empreinte d'un trait de caractère qui devient de plus en plus rare au sein des nos médias et de nos instances dirigeantes (ne sont ce pas les mêmes d'ailleurs)... Ce trait de caractère donc qui semble te guider, j'ose le nommer, je n'ai pas peur: le bon sens...
Et oui Anna, tu dois l'admettre, tu as du bon sens. je te rassure ce n'est pas si grave. ca n'aide pas forcément à bien comprendre le monde dans lequel on vit mais au moins de vivre soit même en bonne conscience.
Merde... Heu pardon, zut voulais je dire, j'ai peur d'en être empreint aussi de ce bon sens.
Allez... Ecris nous encore...
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