lundi 25 janvier 2010

Cent-soixante-septième message !


Il fait froid et les gens se plaignent ai-je lu dans un quotidien qui trainait. Je l'entends aussi souvent de la bouche même de ces mêmes idiots qui redoutent le réchauffement climatique. J'ai de la chance de ne jamais souffrir du froid. J'ai beau être petite et menue, ce que d'aucuns appelleraient une "crevette", je n'ai pas peur du froid. Puisque la mode est à l'ethnicisme exacerbé, je dois confesser que je possède des origines franques.

Que la température tombe, la neige advienne et que chute la neige, et cela me ravit. Couche-tard par nature, j'ai été ravie de voir la neige tomber nuitamment. Contempler ces doux et légers flocons virevolter dans la nuit tout juste nimbée de la lumière des réverbères était un enchantement. Je me suis prise à rester près d'une heure, rêveuse et pensive à ma fenêtre.

Le soleil, la chaleur et la végétation tropicales sont à mon sens des choses survalorisées. J'ai toujours une sorte de pitié pour ces banlieusards qui s'évertuent à faire pousser qui un bananier ridicule, qui un palmier grotesque dans leurs jardins.

Rien ne vaudra jamais Paris sous une fine pellicule neigeuse. Le matin, quand les habitants hébétés contemplent la surprise que la nature leur a faite dans la nuit, que les transports en commun hoquètent de surprise, moi je marche, le bruit de mes talons amortis par ce doux tapis blanc.

Cette année, c'est vraiment agréable d'être franque. A l'endroit d'où je viens, on ne joue pas de blues, on ne sort pas le soir "à la fraiche" pour jouer aux cartes, mais on sait apprécier une promenade dans le froid sec et on ne redoute pas la nature.

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