Les élections ont eu lieu. J'ai pu me rendre compte que la bêtise des blondes était très largement usurpée. Depuis quelques années des blagues stupides nous font passer pour des idiotes accomplies. Pourtant, c'est faux : je viens d'en avoir la preuve.
Dimanche dernier, j'ai assisté à la retransmission de la soirée électorale en compagnie d'amis. J'étais amusée de les voir se passionner pour aussi peu de choses. Distraitement je regardais des politiciens se déchirer. Je les trouvais aussi affreux et vulgaires que deux accordéonistes roms qui en viendraient aux mains pour monter en premier dans un wagon de métro mendier. Immodestie des vainqueurs, mesquinerie des vaincus, la palette des sentiments les plus ignobles s'affichait sur le petit écran.
Constatant leur défaite mes amis me demandèrent alors pour qui j'avais voté. Je répondis que je n'avais pas voté. Et ce fut l'hallali ! Bientôt en plus de me reprocher de ne pas être une bonne citoyenne, on fit de moi le bouc émissaire de la défaite, la représentante des abstentionnistes. Moi petite blonde supposée idiote, j'étais l'espace d'une soirée la responsable de la déroute.
Oui, un simple battement d'aile d'un petit papillon peut manifestement déclencher une tornade à l'autre bout du monde.
Dimanche dernier, j'ai assisté à la retransmission de la soirée électorale en compagnie d'amis. J'étais amusée de les voir se passionner pour aussi peu de choses. Distraitement je regardais des politiciens se déchirer. Je les trouvais aussi affreux et vulgaires que deux accordéonistes roms qui en viendraient aux mains pour monter en premier dans un wagon de métro mendier. Immodestie des vainqueurs, mesquinerie des vaincus, la palette des sentiments les plus ignobles s'affichait sur le petit écran.
Constatant leur défaite mes amis me demandèrent alors pour qui j'avais voté. Je répondis que je n'avais pas voté. Et ce fut l'hallali ! Bientôt en plus de me reprocher de ne pas être une bonne citoyenne, on fit de moi le bouc émissaire de la défaite, la représentante des abstentionnistes. Moi petite blonde supposée idiote, j'étais l'espace d'une soirée la responsable de la déroute.
Oui, un simple battement d'aile d'un petit papillon peut manifestement déclencher une tornade à l'autre bout du monde.
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3 commentaires:
Bonjour,
si un début de soirée peut aisément s'accommoder d'un film ou d'un documentaire en guise de divertissement il n'en est rien de ces combats de coqs. Si le CSA faisait correctement son boulot ça devrait être censuré sur des chaînes de grande écoute. Alors à la lecture de votre billet, vous imaginant prise entre le marteau et l'enclume, indisposée par un dégazage sauvage d'égos aux relents putrides et les commentaires réprobateurs de vos amis, je ne peux qu'émettre un avis favorable à la sauvegarde du papillon. Fut-il blond. Arf. :)
Vous fréquentez de drôles de gens...
Dans ce genre d'assemblée, je prends généralement les devants et les abreuve de sarcasmes pour s'être laissés prendre à la farce électorale. Il est amusant de voir tous ces bons citoyens se faire tancer en baissant la tête.
Bienvenue dans un monde libre (au moins en pensée), celui des libertarien(nes) !!
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