vendredi 2 juillet 2010

Et voici le numéro 185 !


On nous ennuie avec cette affaire Woerth. C'est terrible de n'entendre parler que de cela. Même moi, petite blonde stupide n'entendant rien aux affaires du monde, je suis au courant de toutes les péripéties des protagonistes.

Il me semble gentil ce brave Eric. Je suis terriblement intuitive et je ne le crois coupable de rien. Cet homme doit être un type un peu mou, un sensible qui se fait mener par le bout du nez. Celui que l'on nomme le "dindon de la farce" !

En revanche sa femme est atrocement vulgaire. L'ayant vue chapeautée pour assister à je ne sais plus quelle manifestation, je me suis dit qu'elle avait tout d'une petite bonne qui aurait volé les affaires de sa maitresse. Et disant cela, je ne veux pas me montrer dure ou insensible. Le chapeau est difficile à porter. Et je crois dur comme fer que selon son rang, il faut accepter ses limites. La grande capeline sur un visage un peu veule, cela n'est pas admissible. Aurait-on imaginé la Thénardier se fournir chez Philippe Model ?

Quant à Madame Bettancourt, je ne puis que la plaindre sincèrement. Comme l'on dit, de nos jours il est difficile de trouver du bon personnel. Et j'ai été peinée de savoir que son maître d'hôtel osait écouter aux portes. Quoiqu'à la vérité, ce genre de choses est un grand classique. On sait que la domesticité adore espionner les maîtres.

Comme la France est un pays ennuyeux. Fut un temps où l'on aurait donné une lettre de cachet à des deux affreux pour qu'ils soient jetés sur la paille humide d'un cachot et privés de tous leurs biens et où le maître d'hôtel indélicat aurait été bastonné.

Ces histoires n'auraient jamais dépassé la une d'une gazette de province. Paris est devenue une ville de province où les turpitudes médiocres de ces gens de rien passionnent.

Je m'ennuie !

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