jeudi 30 octobre 2008

Quatre-vingt-sixième à quatre-vingt dix-neuvième message.


J'ai constaté que je n'étais pas venue sur mon blog depuis plusieurs mois. Parfois, j'y pensais. J'allais même plus loin, en imaginant ce que j'aurais pu écrire.

J'allais même jusqu'à esquisser le plan d'un article dans ma tête. Une fois même, sur une table de café, j'ai sorti un papier et j'ai jeté quelques idées. Tant et si bien, qu'au bout d'une heure à peine, j'avais matière à rédiger une dizaine de billets.

Il aurait fallu que de retour chez moi, je me jette sur mon i-book pour écrire. Et bien sur, je ne l'ai pas fait.

C'est prenant un blog. Tant que j'avais la jambe dans le plâtre et qu'on ne voulait plus de moi au travail, j'avais le temps d'écrire.

Les bonnes choses ayant une fin, je suis retournée au travail. Non que je travaille comme une folle : je n'ai rien d'une workoholic ! Mais bon, je me sens moins disponible, accablée par mille petits tracas quotidiens.

J'aurais du dire oui quand il était encore temps. J'aurais un mari riche et je pourrais m'adonner à l'écriture. Mais bon, j'aime aussi mon indépendance alors la situation ne m'aurait pas convenu. Que faire alors ?

J'attends l'entorse salvatrice qui me tiendra loin de mon travail tout en me permettant d'être payée. Je m'offrirais bien un mois à ne rien faire. Me lever tard, me balader, rêvasser, écrire, lire, tout ce que j'aime faire, je pourrais le faire.

Parfois, j'ai beau me dire libérale, je me fais parfois l'effet d'agir en parasite social. La question est donc posée : peut-on se dire libérale en profitant totalement du système ? Je pense que oui.

Je détesterais penser que je ne suis forte qu'en paroles mais pas dans les actes.

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