vendredi 14 mai 2010

Cent-soixante-quatorzième message


Voici déjà quinze jours que je ne suis pas venue ici. Et pourtant je l'aime bien mon petit blog. Autant, je ne suis pas friande de réseaux sociaux, autant j'apprécie d'écrire ici, fut-ce pour ne rien dire.

Qu'il s'agisse de Facebook ou bien de Twitter, aucun de ces médias ne trouvera jamais grâce à mes yeux. Sans doute que je les trouve trop colorés et vulgaires. Et puis, même si mes billets sont habituellement courts, ces médias ne sauraient accueillir convenablement la totalité de mes pensées.

De plus, si je me reconnais quelques traits histrioniques, ceux-ci ont besoin de place pour donner toute leur mesure. Je ne serai jamais de celles qui séduiront en publiant une simple photographie vulgaire accompagnée d'un commentaire sommaire. Non, belle je le suis et je le sais, j'ai besoin de plaire pour autre chose.

Jamais je n'oserais prétendre plaire pour mon intelligence, je sais que cela ne charme pas. Et puis, je me sais trop limitée pour prétendre à la moindre intelligence. Du moins, oserais-je aimer prouver que je possède quelque esprit. Que serait une jolie fleur qui en plus n'exhalerait pas quelque suave parfum ?

Alors, je garde mon blog. Aussi sérieuse puis-je être, il me plait de songer que je possède quelques rares lecteurs fidèles. On dit des jeunes femmes qu'elles sont portées sur l'imagination et je ne fais pas exception. Alors aussi stupide que cela semble, j'aime imaginer que quelques inconnus, seront avertis dès la publication de ce modeste billet et viendront me lire.

Qu'ai-je à vous dire en ce jour ? Rien de spécial. Le temps est abject. Et s'il ne me permettait pas de me moquer des prévisions catastrophistes de nos amis écologistes, je crois que j'aurais pris un avion pour me rendre sous des cieux plus cléments. Je pense que serais allée à Rome. J'aime beaucoup Rome. C'est une jolie ville. Les italiens sont élégants et charmants. Comme je n'aime pas voyager seule, je pense que j'aurais emmené une amie. Je sais même avec qui je serais partie.

Mais je suis restée à Paris. Il fait froid. J'ai ressorti mon manteau d'hiver et il s'en est fallu de peu que je ne remette des chaussures fermées.

Autant vous dire qu'aujourd'hui, je n'avais rien à dire. Ce n'était pas une raison suffisante pour ne rien dire.

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