lundi 13 septembre 2010

Message numéro 195 !



Vive, gracieuse et orgueilleuse comme je suis, je me serais rêvée jolie frégate, fin vaisseau fendant les flots. Et voici que l'on me propose une analogie avec un remorqueur de haute mer ! La marine marchande n'étant pas mon fort, je me suis renseignée. J'ai appris que l'Abeille-Flandre dont on me parle était un remorqueur de haute mer destiné au sauvetage de bâtiments perdus en haute mer. Il fallait bien ce blog pour m'intéresser à de telles choses !

Si l'image n'est pas très jolie parce que le bateau est massif, l'idée me plait. Poursuivant mes pérégrinations sur youtube, j'ai pu le voir en action. Les images qui illustrent cet article m'ont réjouie. Voir ce bateau si petit dans la furie des éléments m'a troublée. J'étais hypnotisée par les images. Il monte sur les vagues, les redescend, son étrave s'enfonçant si profondément qu'il embarque des paquets de mer (est-ce comme cela que l'on dit ?). On penserait qu'il va couler. Mais, il remonte et continue sa route. J'ai adoré. Mon ascendant capricorne plombera toujours le doux cancer que je pensais être ! Adieu les jolies voiles et la brise marine et bienvenue aux moteurs diesel !

Si un jour prochain, la compagnie Les Abeilles met en chantier un Abeille-Lorraine, je serai ravie de le baptiser.

1 commentaire:

NAIF a dit…

Frégate ou remorqueur de haute mer, votre métaphore du navire illustre surtout votre manière de publier. Vous laissez vos lecteurs au port puis brusquement vous les abreuvez. Ils se trouvent simplement bête comme un colon anglais des Indes qui reçoit du bateau en escale six mois de Times d'un coup.