samedi 12 janvier 2008

Trente-huitième message !

Aujourd'hui, c'est le douze janvier. Pour vous, ce n'est rien, juste une date parmi d'autres. Enfin sauf peut-être pour ce confère blogueur qui vient de prendre une année de plus.

Alors certes, je ne suis pas capricorne mais ce douze janvier reste pour moi une date funeste puisqu'elle précède de six mois exactement la date de mon anniversaire. Aujourd'hui, je peux affirmer que je n'ai plus trente quatre ans, mais bel et bien trente-quatre ans et demie comme disent les enfants.

Je m'étais toujours dit que si à trente-cinq ans je n'étais toujours pas mariée avec des enfants, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Il me reste donc six mois pour rechercher activement un mari. Pour l'enfant, ce sera plus compliqué car je suppose qu'à l'instar des femelles de l'espèce, chez moi aussi la gestation est de neuf mois.

Ceci dit, j'ai le souvenir que lorsque j'avais vingt-cinq ans, j'avais envisagé que si à trente ans, je n'étais toujours pas mariée et mère de famille, ne me resterait que le suicide. Je ne sais donc pas si j'ai l'espérance chevillée au corps ou si je suis peureuse, mais le fait est que je suis toujours en vie.

Sage comme je sais l'être, je me dis donc que si à trente-six ans, je ne suis toujours pas mariée et mère de famille, alors là, oui je n'aurais plus qu'à me suicider pour en finir avec cette vie de solitude. Bon, enfin je dis cela, peut-être que non. Peut-être que la vie sera la plus fore et que je condescendrai à finir mes jours vieille fille. Alors, j'achèterai un chat, que je ferai castrer pour prouver symboliquement tout le mal que je pense des hommes.

Ceci dit, aujourd'hui, quelqu'un apprenant mon grand âge par le plus grand des hasards m'a dit qu'on me donnait plusieurs années de moins et que je faisais moins de trente ans. Tous les espoirs me sont donc peut-être permis. Comme Arielle Dombasle, je n'aurai qu'à jouer la coquette ridicule en masquant mon état civil. Au moment de la publication des bans, j'irai seule à la mairie. C'est bien, j'espère encore. Un jour mon prince viendra.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Là , vous m'en bouchez un coin...vous ne me ferez pas croire qu'"ils" ne se bousculent pas au portillon!
Mais vous certainement êtes trés exigeante (à juste titre je crois), reconnaissez le!