vendredi 21 décembre 2007

Trente-et-unième message !


Ma tristesse dont je parlais dans le dernier article s'est envolée. J'ai modéré mes commentaires. J'en ai eu quelques uns. Un de mes lecteurs semble s'étonner que j'aime autant les chaussures et me traite de fétichiste. Je n'ai pas retenu son commentaire que je trouvais lourd.

Alors, si j'en crois wikipédia, le fétichisme sexuel serait la fixation du désir érotique sur une partie du corps (seins, fesses, jambes, pieds, etc. ), sur un objet (gants, bas, bottes, chaussures, etc.) ou sur une matière.

Je ne me retrouve absolument pas dans cette définition que je trouve en plus affreusement datée. Aimer les chaussures est un grand classique féminin. De plus, si toutes les femmes aimant les chaussures devaient être diagnostiquée de la sorte, c'est que cette définition est erronée parce qu'elle ostracise un comportement très classique.

Et puis, le caractère sexuel qui serait lié à ce fétichisme me semble un peu bêta. On sent bien que cette définition est issue de la société coincée du XIXème siècle. Que l'on soit homme ou femme, dès lors que l'on tente de se mettre à son avantage, le but est sexuel puisque cela vise à séduire. C'est donc sans doute le fameux instinct de reproduction qui doit agir de manière inconsciente.

Alors oui, lorsque le matin, je me maquille, c'est sans doute dans un but sexuel. Pareillement lorsque je me coiffe. Sans doute que c'est aussi dans un but sexuel que choisis d'être élégante plutôt que de sortir vêtue d'un jogging malpropre. Et donc ? Me traite-t-on pour autant de fétichiste du maquillage, de la coiffure ou du vêtement ?

Donc, oui, j'adore les chaussures. Plus elles sont hautes et ouvertes, plus elles me plaisent. Pourquoi ? Parce que d'une part j'adore être pieds nus. Je trouve cela éminemment sensuel d'être pieds nus. Je déteste les bas et collants. Dès que je rentre chez moi, la première chose que je fais est de me déchausser. Et j'avoue que même toute petite, ma mère ne cessait de mes houspiller pour que je mette des chaussons, que je ne mettais jamais.

Donc, il est normal que ma préférence en matière de chaussures aillent aux nu-pieds et que je déteste les modèles fermés que je ne porte que contrainte et forcée par le mauvais temps. Et encore, il faut vraiment qu'il fasse froid ! On me demande d'ailleurs souvent si je n'ai pas froid. Et non, je n'ai pas froid. Je dois être une des rares femmes à ne pas se plaindre d'avoir froid aux pieds. Mes origines saxonnes y sont sans doute pour quelque chose ! J'en porte depuis que je suis adolescente.

Quant aux talons, mesurant un mètre cinquante-sept, les talons hauts sont pour moi une exigence de survie ou je me ferais marcher dessus. Que peux savoir un homme mesurant un mètre quatre-vingt, de la vie de quelqu'un qui fait vingt cinq centimètres de moins ? Rien ! Mes talons sont donc pour moi des prothèses. Je porte couramment dix centimètres de talons tous les jours. Je marche avec et j ne suis pas fatiguée. Je ne comprends d'ailleurs pas les femmes qui me demandent comment je fais. Moi, c'est l'inverse. En chaussures plates, j'ai l'impression de partir à la renverse !

Et puis, puisque l'on parle de la nature, de la génétique, il faut encore que j'incrimine mes gènes. Car si mes gènes m'ont fait petite, il m'ont aussi doté d'une quasi absence de poitrine. Alors, comme diraient les amateurs de marketing, je donne dans l'avantage concurrentiel. A défaut d'une opulente poitrine que je pourrais mettre en valeur, je montre mes pieds que je trouve mignons et sans défauts. J'ai d'ailleurs aussi de très jolies mains ! On fait ce que l'on peut. On se débrouille avec ce que l'on a.

J'ai aussi noté que regarde souvent les mains des hommes. Je ne pourrais pas aller avec un homme ayant de vilaines mains. Pas plus qu'un type ayant des chaussures de mauvaise qualité et, horreur, non cirées, ne pourrait retenir mon attention. Les mains, les pieds et les chaussures ont donc une importance primordiale pour moi. Y-a-t-il de la symbolique derrière tout cela ? Oui peut-être et même sans doute. Mais qu'importe, je ne suis pas psychanalyste.

Alors oui, peut-être suis je un peu, beaucoup, voire totalement fétichiste. Mais je m'en porte finalement très bien. Et croyez-en mon expérience personnelle, les demoiselles aimant être pieds nus sont les plus sensibles et les plus sensuelles !

2 commentaires:

Alexis a dit…

Belle éloge du pied, nu en particulier.

Trists a dit…

Cet article me rappelle avec nostalgie un entretien d'embauche...

J'ai regardé ses chaussures, elle a regardé mes mains.

Nous avons finalement travaillé ensemble quelques temps, puis elle a pris un autre chemin.

Le plus drôle... Je me souviens encore de ses chaussures, mais n'avais pas remarqué son absence de poitrine.

Malgré l'éloignement, proches nous sommes restés.