lundi 22 octobre 2007

Dix-septième message.


C'était amusant de lire les réactions provoquées par mon message précédent. Je n'ai jamais parlé de pitié mais c'est qu'ont retenu les lecteurs.

Imaginez une banquise, uniforme et désespérément froide. Imaginez que cette étendue glacée, ne cède que sous la pression d'émotions particulières. Et que sous cette banquise, sa cache une nature riche et passionnée.

Je suis comme cela. Cela me désole mais c'est ainsi. Ma réserve et ma froideur constituent peut-être une carapace. Contre quoi, je n'en sais rien. Seules certaines choses que je perçois en viennent à bout.

J'ai donc fini par discuter avec cette demoiselle en fauteuil dont j'ai parlé précédemment. Elle est charmante et tout aussi réservée que moi. Mais face à elle, j'avais perdu toute réserve. Enfin, toute réserve exagérée, j'étais moi-même. C'était agréable. Je prenais un café et elle est venue à deux tables de moi. Nous avons échangé un regard. Je lui ai simplement parlé de du livre qu'elle lisait.

J'ai passé un bon moment. Je suis retournée travailler pleine d'entrain. Si je la connais mieux un jour, je lui dirai le bien qu'elle m'a fait. Pour le moment, je ne suis pas sûre qu'elle puisse comprendre.

Suis-je complexe ? Même pas, je suis "le feu sous la glace", ce n'est pas si rare. On se fie trop à ma façade.

5 commentaires:

Alexis a dit…

Il y existe des personnes qui produisent cet effet, qui dégagent quelque chose qui fait qu'on ne peut décoller son regard. Des personnes touchantes. C'est comme ça et c'est une des belles choses de la vie.

Alexis a dit…

Alors on a la flemme?

Anna a dit…

Non, je n'ai pas la flemme ! Et je porte toujours les sandales que vous semblez tant apprécier ;)

Alexis a dit…

Ce ne sont pas les sandales que j'apprécie mais bien les pieds qu'elles contiennent ;-)

Josick a dit…

On habite vraiment sur des planètes différentes