jeudi 6 novembre 2008

Cent-septième message !


Les noirs sont contents, et les blancs aussi. Le changement est en marche. Le spectre de la crise financière s'éloigne. Seuls de vieux birbes, expert en finance, continuent à nous mettre ne garde. Mais commes ils n'écrivent que dans des journaux confidentiels, comme la Tribune ou les Echos, tout le monde s'en moque et moi la première.

Je peux donc de nouveau vaquer à mes occupations de petits blonde évanescente. J'ai eu très très peur. Encore quelques semaines de ce régime et mon Royaume de Belle au bois dormant s'écroulait. Un peu plus, et j'ouvrais enfin mes jolis yeux !

J'aurais constaté que le monde n'était pas constitué que des avenues alanguies de mon cher septième arrondissement et qu'il y avait des problèmes. Pourtant, il m'avait semblé être au courant de tout cela.

D'ailleurs, je vous l'assure, je suis tellement consciente des problèmes de ce monde, que j'ai mes bonnes œuvres. Je fais ainsi des chèques au profit de différentes associations caritatives. Je n'ignorais donc pas qu'il y eut des pauvres et des malades. Mais, c'était les autres et pas moi.

Cette crise m'aura fait peur. Elle m'aura aussi fait prendre conscience que j'aurais pu souffrir. Ce fut terrible. Je plains donc sincèrement tous les gens qui ont à en souffrir. Sans la presse, j'aurais été une oiselle un peu bête, une sorte d'espèce protégée, ne devant sa survie qu'à un cadre que l'on dit privilégié.

Et je ne remercierai assez jamais la presse de m'avoir ouvert les yeux, ne fut-ce que durant quelques semaines. Mais, toutes les bonnes choses ont une fin. La prise de conscience a assez duré. Je vais me rendormir tranquillement et réintégrer le monde des petits blondes candides dans lequel je me sens mieux.

Je vais rêver au prince charmant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La presse n'est dans l'affaire de la crise, comme dans de nombreuses autres "affaires" qu'une loupe déformante des évènements qu'elle veut "spectaculariser"...

Lacrise se vit aujourd'hui dans les entreprises qui n'ont plus de commandes et qui licencient ou font chomer, et donc par conséquence auprès de ce personeel directement touché. Ceux-là, on ne les écoutent jamais, moins intéressants à écouter que Attali, Strauss-Kahn, Minc, gisbert, etc... Et pourtant ce sont eux la masse laborieuse etrecoltrice de valeur ajoutée (je vous assure que je en sombre pas dans le bolchevisme de bas, mais hélas dans le bon sens primaire)