Suis la seule à aimer le mois de novembre ? Car le fait est que j'adore le mois de novembre. Tandis qu'en octobre, malgré la pluie, le temps est encore doux, en novembre s'annonce déjà l'hiver.
Novembre est un mois bâtard, un mois de bouleversement. Le froid ne s'est pas encore installé mas on peine à se souvenir des beaux jours disparus. Une pluie fine et froide tombe sans presque discontinuer, les journées sont courtes, le vent souffle et fait tomber les feuilles. La ville n'est plus qu'un camaïeu de gris tout juste percé par la lumière blafarde des réverbères. Les trottoirs déserts luisent d'un sombre éclat. Les endroits jadis fréquentés par les imbéciles ivres de ce soleil maintenant mort sont maintenant déserts.
Le mois de novembre à Paris est un délice. Et il faut vraiment être un imbécile pour garder les yeux rivés sur la météo et se dire qu'ailleurs il fait soleil. Seul un crétin peut rêver devant les affiches bariolées des voyagistes nous vantant un soleil à vil prix dans quelque endroit lointain. Lorsque dans le métro, je les regarde, je suis révulsée. Ces plages blanches sous un soleil de plomb, ces visages mercantiles et souriants ne m'emmènent nulle part. Ce ne sont que des paradis factices pour ceux qui ne sauront jamais rêver.
Je me prends à imaginer que j'aurais pu naître sous le signe du scorpion. J'aurais ajouté à ma sensibilité naturelle, un magnétisme et une dureté que je ne possède pas. Et alors que tous les gens se plaignent de ce mauvais temps, j'aurais souhaité mon anniversaire.
Qui n'apprécie pas Paris au mois de novembre ne sera jamais vraiment parisien ni digne de l'être.
Novembre est un mois bâtard, un mois de bouleversement. Le froid ne s'est pas encore installé mas on peine à se souvenir des beaux jours disparus. Une pluie fine et froide tombe sans presque discontinuer, les journées sont courtes, le vent souffle et fait tomber les feuilles. La ville n'est plus qu'un camaïeu de gris tout juste percé par la lumière blafarde des réverbères. Les trottoirs déserts luisent d'un sombre éclat. Les endroits jadis fréquentés par les imbéciles ivres de ce soleil maintenant mort sont maintenant déserts.
Le mois de novembre à Paris est un délice. Et il faut vraiment être un imbécile pour garder les yeux rivés sur la météo et se dire qu'ailleurs il fait soleil. Seul un crétin peut rêver devant les affiches bariolées des voyagistes nous vantant un soleil à vil prix dans quelque endroit lointain. Lorsque dans le métro, je les regarde, je suis révulsée. Ces plages blanches sous un soleil de plomb, ces visages mercantiles et souriants ne m'emmènent nulle part. Ce ne sont que des paradis factices pour ceux qui ne sauront jamais rêver.
Je me prends à imaginer que j'aurais pu naître sous le signe du scorpion. J'aurais ajouté à ma sensibilité naturelle, un magnétisme et une dureté que je ne possède pas. Et alors que tous les gens se plaignent de ce mauvais temps, j'aurais souhaité mon anniversaire.
Qui n'apprécie pas Paris au mois de novembre ne sera jamais vraiment parisien ni digne de l'être.
2 commentaires:
Avoir l'humeur indexée sur la météo m'a toujours semblé être un aveu de faiblesse.
Je m'approprie vos mots car je n'aurais pas su le dire aussi joliment que vous.
Je déteste aussi les gens qui ne rêvent que de soleil parce qu'ils ne savant pas vraiment rêver.
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