samedi 9 février 2008

Quarante-neuvième message !


Que je vous dise et vous explique calmement. J'ai failli mettre pour titre de ce message "cinquantième message". Oui, je serais passée directement du "quarante-huitième message" au "cinquantième message". J'imagine que mes quelques lecteurs se seraient demandés où était passé le "quarante-neuvième message" ?

Et comme j'ai l'imagination féconde, je me suis laissée aller à m'imaginer rencontrant un succès sans précédent. Mon blog serait devenu une attraction courue par tout ce que Paris, Londres, New-York et Milan comptent de décideurs. Et tous auraient parlé de ce "quarante-neuvième message".

Les langues se seraient déliées et des clans formés. Pour certains, cette absence aurait été due à une erreur de ma part. J'imagine que certains auraient dit qu'ayant une formation littéraire, il était normal que j'ai été aussi peu logique et aussi farfelue. Cette absence de "quarante-neuvième message" aurait signé mon côté profondément frivole et persistant de petite fille riche précipitée dans le prolétariat.

Pour d'autres, l'absence de ce message aurait été voulu, inscrit dans une démarche artistique novatrice. Passer de quarante-neuf à cinquante aurait été le fait d'un esprit farouchement rebelle désirant briser les repères habituels. Mon blog banal serait devenue l'icône d'une avant-garde de l'art contemporain. J'aurais ensuite fréquenté les vernissages, le regard plein de morgue dotée de toute l'assurance que peut donner la fréquentation des élites.

Pour une infime partie, constituée de paranoïaques et autres personnes étranges, ce quarante-neuvième message aurait en fait existé. Chacun d'eux aurait eu la preuve de son existence et aurait raconté ce que ce message disait. Et bien entendu, chacun aurait ensuite rajouté que si ce message avait été retiré, c'était du fait de pressions provenant de la CIA ou de je ne sais quel organisme national ou supra-national.

Comme il y a des légendes qui affirment qu'Elvis Presley serait toujours vivant, il y aurait eu quantité de légendes urbaines expliquant pourquoi ce message avait disparu. On aurait ainsi pu raconter que le quarante-neuvième message, aurait été publié le 9 février 2008 au petit matin, entre 00h12 et 00h31, puis qu'il aurait mystérieusement disparu. Et que curieusement, à cette heure-ci (heure américaine) on aurait vu George Bush téléphoner à Vladimir Poutine. On aurait parlé de moi sur ce site !

Tout cela m'aurait plu. Mais comme je suis quelqu'un de simple, je ne l'ai pas fait. Vous avez donc sous les yeux le "quarante-neuvième message". Vous noterez qu'il n'est pas d'un intérêt extraordinaire. Je n'avais rien de fabuleux à vous dire si ce n'est que j'ai eu deux dédicaces sur mon plâtre. Voilà le seul bouleversement du jour : pas de quoi en faire un article n'est-ce pas ?

Par contre, cela m'aura permis de rédiger un texte à partir de pas grand chose ce qui m'aura permis d'alimenter mon blog à peu de frais ! Désolée d'avoir attiré votre attention pour rien et de vous avoir fait perdre votre temps. Vus pouvez retourner à vos occupations.

Aucun commentaire: