Aujourd'hui, c'est guillerette que je viens sur mon blog. Et je ne recule devant rien puisque je ponctue ce message de deux points d'exclamation. A défaut de proposer un titre, j'ose l'originalité la plus folle.
Avez-vous constaté combien il fait à beau à Paris aujourd'hui ? En fin de matinée, je décidai d'en avoir le coeur net et j'ouvris la fenêtre de mon bureau : c'était le printemps. Moi qui étais restée cloîtrée chez moi depuis quelques jours du fait du froid sibérien, je me suis dit que j'allais sortir. Les rues de Paris déjà belles, allaient l'être encore plus, en se parant de ma gracieuse silhouette claudiquante.
Prenant mes béquilles et mon courage à deux mains, j'ai décidé d'aller prendre un café dans ma brasserie favorite, étrennant ainsi mon nouveau vernis à ongles ainsi qu'un livre que je souhaitais relire depuis longtemps.
Pour les curieux, le livre est "Talon rouge : Barbey d'Aurévilly le dandy absolu" de Arnould de Liedekerke. J'adore cet écrivain et le livre de Liedekerke m'avait laissé un souvenir extraordinaire. Je conseille cet ouvrage à tous ceux qui aiment la littérature. Je le conseille évidemment encore plus à tous ceux qui ont compris ce qu'était le dandysme. Enfin, pour ceux qui seraient encore plus curieux, le vernis à ongles est un Guerlain.
Quant à ceux qui dépasseraient la simple curiosité pour devenir carrément indiscrets, qu'ils sachent que je ne vernis que les ongles de mes pieds mais jamais les mains. C'est bête mais c'est ainsi. On peut être coquette sans pour autant dépasser les normes de la bienséance. Je trouve que des mains aux ongles vernis c'est superbe mais jamais je n'oserai sortir ainsi. En revanche, jamais je ne montrerai mes pieds sans vernis.
C'est mon côté "couvent des oiseaux". On a beau estimer qu'on se moque des préjugés, que l'âge venu, on peut se permettre de fouler aux pieds certaines convenances obsolètes, mais il y en a certains que je n'ai pas dépassés. Je pense que je ne mettrai jamais de vernis sur mes mains pas plus que je ne ferai percer mes oreilles. Si d'aventure, il me prenait l'envie de consulter un psychanalyste, voilà un problème que je pourrais lui soumettre.
Ayant lu ces dérisoires pensées vous en déduirez que j'écris pour ne rien dire. C'est d'ailleurs ce que penseront les plus sots. S'ils m'avaient suffisamment lue, ils sauraient que je nourris mon blog comme un tamagotchi. Il s'agit donc de produire et d'écrire avant tout. N'ayant pas vocation à rédiger un blog de filles dans lequel j'attacherai plus d'importance qu'elles n'en méritent à mes minuscules aventures, je préfère écrire pour ne rien dire. Je prends le risque d'être si légère que j'en deviens insignifiante. C'est le côté nouveau roman de mon blog auquel je tiens tant.
Ceci étant dit, les plus avisés de mes lecteurs auront remarqué que ce message apparemment sans intérêt contient des informations contradictoires. C'est ainsi que dans un même paragraphe, j'annonce que je relis un ouvrage pointu sur le dandysme tout en parlant de vernis à ongles.
Ce faisant, j'illustre bien la caractéristique fondamentale des femmes qui dans le même temps peuvent s'avérer être de redoutables intellectuelles tout en s'adonnant à des choses insignifiantes. C'est sans doute pour cela que je n'ai jamais cru aux femmes en politiques.
Non que je mésestime leur intelligence, surtout pas ! Mais simplement parce qu'il y a trop de choses trop amusantes auxquelles s'adonner quand on est une femme, pour aller s'ennuyer à tracter sur des marchés ou à écouter des barbons dans une assemblée quelconque. De là à dire que seules les plus moches font de la politique, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Je vous promets de ne jamais faire de la politique. Je préfère de loin vider le compte en banque de mon futur époux. Il y a encore tant de livres fabuleux à lire et tant de chaussures à porter ! Et puis notre vrai pouvoir se situe plus dans l'ombre, dans le secret des alcôves, plus que sur la scène, toute femme avisée le sait.
Un proverbe l'affirme : "Ce que femme veut, Dieu le veut". Pourquoi s'ennuyer à se présenter aux élections alors qu'il suffit d'épouser un homme de pouvoir pour le lui confisquer.
Sur ces bonnes paroles, je vous quitte pour aller prendre mon café.
Prenant mes béquilles et mon courage à deux mains, j'ai décidé d'aller prendre un café dans ma brasserie favorite, étrennant ainsi mon nouveau vernis à ongles ainsi qu'un livre que je souhaitais relire depuis longtemps.
Pour les curieux, le livre est "Talon rouge : Barbey d'Aurévilly le dandy absolu" de Arnould de Liedekerke. J'adore cet écrivain et le livre de Liedekerke m'avait laissé un souvenir extraordinaire. Je conseille cet ouvrage à tous ceux qui aiment la littérature. Je le conseille évidemment encore plus à tous ceux qui ont compris ce qu'était le dandysme. Enfin, pour ceux qui seraient encore plus curieux, le vernis à ongles est un Guerlain.
Quant à ceux qui dépasseraient la simple curiosité pour devenir carrément indiscrets, qu'ils sachent que je ne vernis que les ongles de mes pieds mais jamais les mains. C'est bête mais c'est ainsi. On peut être coquette sans pour autant dépasser les normes de la bienséance. Je trouve que des mains aux ongles vernis c'est superbe mais jamais je n'oserai sortir ainsi. En revanche, jamais je ne montrerai mes pieds sans vernis.
C'est mon côté "couvent des oiseaux". On a beau estimer qu'on se moque des préjugés, que l'âge venu, on peut se permettre de fouler aux pieds certaines convenances obsolètes, mais il y en a certains que je n'ai pas dépassés. Je pense que je ne mettrai jamais de vernis sur mes mains pas plus que je ne ferai percer mes oreilles. Si d'aventure, il me prenait l'envie de consulter un psychanalyste, voilà un problème que je pourrais lui soumettre.
Ayant lu ces dérisoires pensées vous en déduirez que j'écris pour ne rien dire. C'est d'ailleurs ce que penseront les plus sots. S'ils m'avaient suffisamment lue, ils sauraient que je nourris mon blog comme un tamagotchi. Il s'agit donc de produire et d'écrire avant tout. N'ayant pas vocation à rédiger un blog de filles dans lequel j'attacherai plus d'importance qu'elles n'en méritent à mes minuscules aventures, je préfère écrire pour ne rien dire. Je prends le risque d'être si légère que j'en deviens insignifiante. C'est le côté nouveau roman de mon blog auquel je tiens tant.
Ceci étant dit, les plus avisés de mes lecteurs auront remarqué que ce message apparemment sans intérêt contient des informations contradictoires. C'est ainsi que dans un même paragraphe, j'annonce que je relis un ouvrage pointu sur le dandysme tout en parlant de vernis à ongles.
Ce faisant, j'illustre bien la caractéristique fondamentale des femmes qui dans le même temps peuvent s'avérer être de redoutables intellectuelles tout en s'adonnant à des choses insignifiantes. C'est sans doute pour cela que je n'ai jamais cru aux femmes en politiques.
Non que je mésestime leur intelligence, surtout pas ! Mais simplement parce qu'il y a trop de choses trop amusantes auxquelles s'adonner quand on est une femme, pour aller s'ennuyer à tracter sur des marchés ou à écouter des barbons dans une assemblée quelconque. De là à dire que seules les plus moches font de la politique, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Je vous promets de ne jamais faire de la politique. Je préfère de loin vider le compte en banque de mon futur époux. Il y a encore tant de livres fabuleux à lire et tant de chaussures à porter ! Et puis notre vrai pouvoir se situe plus dans l'ombre, dans le secret des alcôves, plus que sur la scène, toute femme avisée le sait.
Un proverbe l'affirme : "Ce que femme veut, Dieu le veut". Pourquoi s'ennuyer à se présenter aux élections alors qu'il suffit d'épouser un homme de pouvoir pour le lui confisquer.
Sur ces bonnes paroles, je vous quitte pour aller prendre mon café.
2 commentaires:
j'imaginais que tu avais du poil aux pattes...
Vraiment vous avez des pieds charmants et très bien mis en valeur par vos escarpins. J'adore vos pieds,ils sont aussi mignons que votre frimousse.
Vous prévoyez déjà de vider le compte en banque de votre futur mari? c'est gentil de prévenir, il ne pourra pas dire "si j'aurais su j'aurais pas venu". Séguéla s'est planté, c'est vous qu'il aurait dû présenter à Sarkozy esseulé. Même en raflant tous les vernis à ongles de Paris vous auriez eu du mal à vider les caisses du Trésor public car elles sont déjà ratiboisées mais on aurait bien ri car je suis sûr qu' avec une nana comme vous Sarkozy serait devenu chèvre (jusqu'à présent il était plutôt du genre papillon).
Bon, je vous laisse travailler (car tout de même, vous bossez de temps en temps pour payer le café et le vernis à ongles?). A plus.
PS. "nana", c'est un mot gentil, pas macho du tout.
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